Lâcher prise
De retour de ma séance d'acupuncture chez le gynéco... Le col est toujours fermé (c'était bien la peine de faire tous ces km en vélo la semaine dernière, tiens...), mais le gynéco m'a rassurée sur le fait que ça pouvait quand même arriver d'un moment à l'autre. On n'a pas beaucoup parlé, mais il a bien senti que je n'étais pas des plus zen, et m'a chauffée un point du méridien du coeur avant de mettre les aiguilles. Et puis pendant l'heure où elles faisaient leur effet, j'ai pris conscience de tout ce qu'il y avait dans ma petite tête en ce moment...
En réalité je ne crains pas un déclenchement, car je suis certaine que mon bébé va bien. Je n'ai aucune inquiétude à ce sujet, bébé va arriver tôt ou tard, et en parfaite santé. Non, ce qui m'inquiétait dans cette approche du terme, c'est que ça remettait en cause la naissance à la maison. Cette naissance que j'avais tellement imaginée, rêvée, préparée : plus la fin de la semaine approche et plus elle semble incertaine.
Et puis je me suis dit que c'était peut-être ce qui devait arriver. Que cette naissance ne devait peut-être pas se faire comme je l'avais souhaitée au premier abord. Alors j'ai parlé à mon bébé, en lui disant que je lui faisais confiance, qu'on l'attendait mais qu'elle pouvait arriver quand elle voulait, et qu'elle seule savait ce qui lui convenait le mieux. Après tout, l'essentiel est que sa naissance soit respectée et que tout se passe bien, peu importe où, et c'est bien pour ça que j'ai choisi une clinique "nature" en solution de repli.
Ça me rend triste, bien sûr, j'en pleure de l'écrire. Mais je suis maintenant plus sereine, plus confiante pour les jours à venir. Et puis tout n'est pas encore joué...