Du nouveau-né au nourrisson
L'épisode de fièvre a fait grandir Margaux d'un coup. Pas physiquement, je lui mets toujours des habits naissance (enfin... ceux compatibles avec la température, et bien que les pieds des pyj' soient un poil justes, et que les bodys ne soient pas compatibles avec certaines couches lavables...), mais dans ses "attitudes".
Je l'avais déjà évoqué, elle s'ouvre de plus en plus au monde, on remarque qu'elle observe des tas de choses. Mais je me rends compte qu'à présent elle est également perméable à ce qui se passe autour d'elle. Une fenêtre claquée un peu trop fort, une réaction vive de l'adulte qui se trouve au-dessus d'elle, et la voilà qui fond en larmes de peur. Elle ne crie plus comme un nouveau-né, de cette voix si caractéristique qu'ils ont à peu près tous. A présent elle fait des "vrais" pleurs, modulés en fonction de son émotion, accompagnés de l'expression du visage ad hoc, et parfois de grosses larmes qui me fendent le coeur. Du coup, ces appels sont plus facilement interprétables (mais bon, pas toujours, 'faut pas rêver non-plus !), et surtout beaucoup plus supportables (ce qui ne veut pas dire que je laisse plus pleurer pour autant).
Et puis la cerise sur le gâteau, elle commence à sourire :-D. J'avais eu la joie de recevoir son premier sourire, qui était plutôt de l'ordre du réflexe, tout à fait hors contexte. Mais à présent, elle répond à mes sourires, lorsque je me penche sur elle. Malheureusement, ces moments sont trop fugaces pour être immortalisés en photo. Que voulez-vous, il faut bien quelques compensations pour tenir le choc après les nuits en morse et les heures de bercement à se retrouver le dos en miettes ;-)