Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
De la petite graine aux premiers pas
7 octobre 2009

Jamais sans ma fille (ou presque)

Il a fallu choisir, entre les diverses solutions absolument pas idéales ni les unes ni les autres, celle qui semblait être la plus confortable pour tout le monde. Et voilà comment je suis partie pendant près de 31h (donc si vous comptez bien ça inclut une nuit...), sans mon mari, sans le chat, et (surtout) sans ma fille. Avec le doute jusqu'au bout, prête à changer d'avis lorsqu'elle s'est mise à pleurer en s'agrippant à moi au moment de partir. Mais comme Bousier ne voulait pas qu'on change les plans, on a pris le temps de se dire au revoir : encore une tétée, un câlin, un bisous. J'ai bien fait, plutôt que de m'enfuir en courant le ventre serré, je suis partie avec la vision de ma bichette dans les bras de son papa et me disant au revoir de la main avec un grand sourire.

Après une heure de route, j'arrive "au château", où je vais passer cette journée 1/2 à apprendre des tas de trucs intéressants sur l'allaitement. Tout le monde arrive petit à petit, on se dépêche de manger pour démarrer dans les temps (ouf, les organisatrices ont prévu large, on démarre avec 1h de retard sur le planning mais en fait s'pas grave). On enchaîne les ateliers, les pauses, le dîner, et je me retrouve entourée de pleins de bébés. Certains sont seuls avec leur maman et je me demande si j'ai fait le bon choix, ma pépète me manque un peu quand même. J'appréhende de savoir comment va se passer leur nuit là-bas, et en même temps de me réjouis de pouvoir dormir en pensant rien-qu'à-moi. J'ai accumulé de la fatigue mais je traîne à papoter, je n'aurais pas dû, je vais mettre plus d'une heure avant de m'endormir. Mais avant ça il faut faire une "vidange", histoire de s'assurer une nuit confortable : le bib' du tire-lait et trop petit, je récupère 150ml sans forcer ! (mais que vais-je faire de tout ça alors qu'elle ne veut plus en boire chez la nounou ?).

La nuit se passe... pas trop mal. J'ai le sommeil tout détraqué et le moindre bruit me réveille. Heureusement le bébé qui dort avec sa maman dans notre chambre est des plus discrets (la veinarde me dis-je). D'autres n'ont pas cette chance à l'autre bout du couloir. J'attends l'heure du petit-dèj' pour me lever (trop habituée aux réveils matinaux, scrogneugneu), et re-séance de tire-lait avant le redémarrage des festivités. De nouveaux 150ml (!), cette fois c'est sûr, on va avoir droit à une soirée crêpes dans la semaine. La journée passe vite, mais je sens la fatigue me tomber dessus. Le dernier atelier demande de la concentration et fini en retard, alors que j'ai hâte de retrouver les miens.

Quand j'arrive à la maison, c'est la fête, et les spaghettis entamés attendront après la tétée (pas à ma demande, mais ça m'arrange bien quand même).

Et la question que tout le monde se pose : comment Margaux a-t-elle dormi ?
Réponse : comme d'habitude. Elle s'est autant réveillée qu'avec moi. Bousier a assuré et a su la rendormir avec facilité (elle n'a même pas voulu mon lait de tout le WE). Donc RAS.

Je suis rassurée. Et donc doublement contente de mon WE, où j'ai pu discuter avec des allaitantes au long cours, apprendre des trucs passionnants, et bien profiter de ce changement d'air. :-)

Publicité
Commentaires
P
> Chris : mais je ne me lève pas ! ;-)<br /> Je suis effectivement rassurée que Margaux ait pu se passer de téter sans que ce soit trop douloureux, cela dit je ne suis pas prête à retenter un sevrage de nuit ; avec le recul, je pense que cette tentative en juin a été réellement très douloureuse pour elle...
C
super ! chouette pour tout le monde alors !<br /> <br /> et puis maintenant tu sais que tu n'as plus besoin que ce soit nécessairement toi qui te lève pour rendormir Margaux ;-)
B
En effet il y a une première prise de sang à faire. <br /> Quand à la stérilisation du tire lait, elle est à faire (du moins chez moi) une fois par jour. Pour le reste des utilisations, c'était un bon nettoyage. <br /> C'est évident qu'il faut réfléchir avant de prendre cette décision. Mais une fois que l'on est prête à le faire, la mise en oeuvre n'est pas compliquée. Et surtout l'idée de nourrir des enfants préma fait passer les petits désagréments...
P
Barbaraa : je ne sais pas comment ça fonctionne chez toi, mais pour donner au lactarium à Lyon il faut faire la sérologie en amont, et également stériliser le tire-lait juste avant de s'en servir. On ne se dit pas "tiens, j'ai du lait en trop, et si j'appelais le lactarium ?".
I
Quelle expérience positive! Et une étape qui s'est bien passée!
De la petite graine aux premiers pas
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Publicité