P'tit Scarabée fait de la résistance (2)
C'est assez incroyable comme je me suis retrouvée dans chacun de vos commentaires, faisant suite au billet précédent. Oui, vraiment incroyable, comme si vous étiez dans ma tête et en auriez fait sortir ce qui y restait !
Ces questions qui tournent autour du "pourquoi faire un enfant ?" : pour répondre à la pression sociale, "occuper le premier" (et je rajouterais "s'occuper des parents devenus vieux", aussi)...
Ces questions qui tournent autour du "pourquoi NE PAS faire un enfant ?" : envie de garder un certain confort financier, peur de ne plus être assez "en forme" ou "trop vieux", ne pas vouloir retarder encore plus le "retour à la liberté", parce qu'on ne saurait pas où le caser dans "le paysage" (ou l'emploi du temps), peur de ne pas aimer autant le 2e que le 1er (dans mon cas c'est exactement l'inverse, pour comprendre plus ou moins pourquoi, voyez cette analogie)...
Se dire "la décision est-elle définitive ?", et en fonction, choisir (ou pas) de débarrasser les affaires de bébé et faire son deuil des sensations de la grossesse, de l'allaitement, du maternage, etc. Se dire aussi que si le "niet" n'est pas définitif, il ne faut pas non-plus laisser passer le coche et se retrouver avec une fertilité en berne, et oui...
Se dire que, quoi qu'on fasse, de toute façon on en trouvera toujours pour nous dire qu'on devrait faire autrement ; parce que cette petite, il ne faudrait pas la laisser sans petit(e) frère/soeur, qu'il ne faudrait pas lui faire violence en lui demandant de grandir trop vite en devenant grande soeur, ou qu'il ne faudrait pas que l'écart soit trop grand entre les 2 sinon ils ne s'entendront pas bien... (mais pour ça j'ai 2 belles-soeurs qui me montrent bien que ce n'est pas une règle universelle ;-) )
Il est sûr qu'au final le choix est très personnel, qu'il faut le faire "comme on le sent". Toute la question est donc de "le sentir" dans un sens ou un autre, et d'être capable de faire le tri dans les sensations différentes...
Mais pour l'heure, il semble que Bousier me suive dans le maquis, alors... ;-)