P'tit Scarabée fait de la résistance
Dans mon boulot, nous étions 5 à attendre un bébé plus ou moins à la même période (disons qu'il n'y a pas un an d'écart entre le premier et le dernier né). Aujourd'hui, 3 d'entre nous sont de nouveaux enceintes (la 4e étant en congé parental, je ne sais pas). Ajoutez à ça que dans la famille, 2 de mes cousines ont accouché de leur 3e enfant à 2 mois d'intervalle, l'une d'entre elle ayant donné naissance à son 2e quelques semaines après moi, et bien... j'avoue que je me sens un peu seule, avec ma louloute "unique" passée 2 ans et pas de number two à l'horizon. Et ne vous méprenez pas, je ne désire absolument pas "remédier" à la situation !
J'évoquais déjà ici le raisonnement qui me poussait à ne pas vouloir des enfants d'âge rapproché. C'était à l'époque de la pure logique. Aujourd'hui, c'est plutôt mon ressenti profond que je voudrais évoquer, quelque chose de peut-être totalement illogique et "stupide", mais qui est là, et que je ne peux pas nier.
Je vois très bien tout ce que pourrait apporter à notre famille l'arrivée d'un nouveau bébé. De complicité, de rires, d'apprentissage, d'équilibre des relations. Mais aussi de pleurs, d'épuisement, d'énervement, de jalousie et autres chamailleries. Et je ne suis pas convaincue que le jeux en vaille la chandelle... Les mamans de plusieurs enfants pourront me faire l'article autant qu'elles veulent, mais non je n'en suis vraiment pas convaincue. Tout comme je ne suis pas à 100% convaincue que j'ai bien fait de devenir maman tout court, en fait. Non pas que je regrette d'avoir une petit Margaux à bisouiller au moindre prétexte, mais mon ancienne liberté me manque... énoOormément.
J'ai quelque part l'impression de ne pas avoir su profiter de "ma vie d'avant", et de me retrouver piégée pour les 15 années à venir. Et si je ne veux pas d'enfants d'âge rapproché, j'ai peur également d'avoir de moins en moins envie de remettre le couvert à mesure qu'on va s'éloigner de ces premières années si riches en sollicitations et en dépendance. Mais pour autant, je ne suis pas convaincue non-plus des avantages/bénéfices (?) d'avoir/être un enfant unique (sujet éternel de débat, je doute un jour qu'on puisse véritablement trancher).
Bref, pour l'instant les bébés pleuvent, mais chez nous, ce n'est certainement pas d'actualité. Je rentre en résistance !