Mais QUI parle de sevrer ?
Plusieurs fois, lorsque j'évoquais les contraintes que je vis au quotidien à cause de l'allergie de Margaux aux PLV, j'ai entendu comme réponse une allusion au sevrage. Comme si l'allaitement ne m'apportait que des contraintes. C'est bien mal connaître les bénéfices de l'allaitement, et les solutions de substitution disponibles pour les bébés allergiques...
Car il est largement plus simple pour une maman de modifier ses habitudes alimentaires, plutôt que de nourrir son enfant avec des hydrolysât de protéines, qui ont un goût tellement ignoble que certains bébés préfèrent ne pas se nourrir plutôt que d'avaler ce truc.
Et puis l'allaitement, c'est aussi :
- le cocktail d'hormones produit à chaque tétée qui me permet de tenir encore le coup physiquement
- des moments de pure tendresse avec ma pipounette, qui n'est pas très portée sur les câlins le reste du temps
- le meilleur moyen de la rendormir la nuit à moindre effort
- l'assurance que tant qu'elle tête, elle reçoit les nutriments essentiels et adaptés à sa croissance ; même quand elle saute le repas parce qu'elle s'est écroulée de fatigue, même quand elle boude les légumes pendant 3 jours et ne veut que du pain et de la compote, et surtout même quand elle tombe malade et refuse quasiment tout autre aliment (on a testé cette nuit les changements de draps et de pyj à 3h du mat', c'était sympatoche...).
Alors, tant que ma fille sera allergique et à un âge qui correspond aux recommandations officielles, elle recevra le meilleur des laits infantiles : celui de sa maman. Et pis c'est tout.