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De la petite graine aux premiers pas
26 avril 2009

Mais QUI parle de sevrer ?

Plusieurs fois, lorsque j'évoquais les contraintes que je vis au quotidien à cause de l'allergie de Margaux aux PLV, j'ai entendu comme réponse une allusion au sevrage. Comme si l'allaitement ne m'apportait que des contraintes. C'est bien mal connaître les bénéfices de l'allaitement, et les solutions de substitution disponibles pour les bébés allergiques...

Car il est largement plus simple pour une maman de modifier ses habitudes alimentaires, plutôt que de nourrir son enfant avec des hydrolysât de protéines, qui ont un goût tellement ignoble que certains bébés préfèrent ne pas se nourrir plutôt que d'avaler ce truc.

Et puis l'allaitement, c'est aussi :
- le cocktail d'hormones produit à chaque tétée qui me permet de tenir encore le coup physiquement
- des moments de pure tendresse avec ma pipounette, qui n'est pas très portée sur les câlins le reste du temps
- le meilleur moyen de la rendormir la nuit à moindre effort
- l'assurance que tant qu'elle tête, elle reçoit les nutriments essentiels et adaptés à sa croissance ; même quand elle saute le repas parce qu'elle s'est écroulée de fatigue, même quand elle boude les légumes pendant 3 jours et ne veut que du pain et de la compote, et surtout même quand elle tombe malade et refuse quasiment tout autre aliment (on a testé cette nuit les changements de draps et de pyj à 3h du mat', c'était sympatoche...).

Alors, tant que ma fille sera allergique et à un âge qui correspond aux recommandations officielles, elle recevra le meilleur des laits infantiles : celui de sa maman. Et pis c'est tout.

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Commentaires
A
ah, les limites de l'échange virtuel !!<br /> je crois que nous sommes tout à fait sur la même longueur d'onde, sauf que je me suis sans doute mal exprimée !<br /> <br /> en fait, cela m'évoquait une discussion que j'ai eue récemment avec une amie. Celle-ci a vécu trois allaitements très différents, passant d'un extrême à un autre entre ses deux premiers, plongeant complètement dans un maternage très proximal avec son 2ème enfant, en s'oubliant elle-même. elle n'écoutait plus ses propres besoins tant elle était focalisée sur les besoin de son enfant (et c'est là que "se perdre" (ce sont ses mots !) prend son sens, mais c'est plus vaste que l'allaitement)<br /> mais pour finir sur une conclusion positive, ces deux expériences l'ont fait cheminer, et elle vit son 3ème allaitement de façon beaucoup plus naturelle et sereine, en accord avec son bébé et avec elle-même !
P
Profites-en tu as bien raison, l'allaitement est un moment tellement privilégié de la relation avec son enfant.<br /> <br /> Le terme sevrage veut dire séparation.<br /> Pour moi le sevrage commence au premier aliment autre que du lait maternel donné à l'enfant.... et cette période peut durer très longtemps.<br /> <br /> Et puis dans l'allaitement il y a des temsp de "libre acces" des temps d'allaitement "à l'amiable" et parfois aussi un temps pour un arret brutal.<br /> <br /> Mais par contre rien n'est figé, rien est écrit d'avance et c'est aussi ça l'allaitement: se donner le luxe de vivre cette relation au jour le jour sans jalons préétablis autres que ceux que nous dictent notre chemin de vie à un moment donné.<br /> <br /> Profites-en bien et je te souhaite encore de nombreux mois sereins dans ce chemin d'allaitement.
S
Je n'ai pas dit le contraire.<br /> Mais je ne visualise pas du tout: "se perdre" dans l'allaitement..........???<br /> <br /> On parle donc bien là de sevrage à partir du moment où on pose des "limites" arbitraires à l'allaitement naturel (que peut-être on n'est plus du tout à même de vivre hein dans notre société...?).<br /> Je voulais souligner que c'est important d'en avoir bien conscience et de ne pas se leurrer en se disant qu'on allaite pleinement sans songer au sevrage etc.<br /> <br /> En même temps je veux croire que c'est possible (j'ai l'impression que certaines de mes amies le font): allaiter pleinement, naturellement, en libre accès, en plein accord avec soi.<br /> Je suis réaliste sur le fait que ce n'est pas mon cas, mais je ne me dis pas qu'un jour je ne le vivrai pas, je l'espère même. D'ailleurs, il y a des jours et des nuits où oui, je le vis. Mais pas tout le temps.
A
et pis bonne continuation lactée à vous deux ! ;o)<br /> <br /> @ Sicile : quand tu dis que "le libre accès" est ce qui te parait le plus juste, le plus respectueux de l'enfant, le plus naturel, je suis partagée... en un sens je suis d'accord avec toi, mais d'un autre côté, l'allaitement s'écrit à deux, au bénéfice de l'enfant, mais sans que la maman ne s'y perde. je crois qu'il est important de savoir aussi respecter ses propres limites.
S
En même temps, on peut idéaliser et vouloir faire d'une façon, mais ne pas y arriver et en être conscient.<br /> Moi dans l'idéal, j'aimerais allaiter en libre accès. C'est ce qui me paraît le plus juste, le plus respectueux de l'enfant, le plus naturel.<br /> Mais je n'y arrive pas complètement, ou pas tout le temps.<br /> On peut donc en être conscient.<br /> Je suis consciente que je ne respecte pas totalement mon enfant par-là... :( mais bon au moins je ne me leurre pas. Et j'espère toujours progresser...
De la petite graine aux premiers pas
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