3 septembre 2009
L'acide folique sous surveillance
Se pourrait-il que l’acide folique - dont on enrichit la farine blanche, la semoule de maïs et les pâtes au Canada – serve de carburant à certains cancers ? C’est ce que des scientifiques se demandent, à la lumière de récentes études portant sur la pertinence d’enrichir davantage d’aliments en acide folique.
Des chercheurs irlandais ont récemment observé, chez des femmes enceintes et des hommes, qu’une partie de l’acide folique obtenu de l’alimentation - de 1,3 % à 2,25 % - n’était pas absorbée par l’organisme.
Or, ces acides foliques non métabolisés dans le sang pourraient accélérer la croissance des cellules cancéreuses chez des individus ayant des lésions précancéreuses – plus particulièrement dans l’intestin.
Publicité
Commentaires
L